naissance
création de Julien Guyomard - 2013
Au sein d’une communauté, c’est la fin des récoltes. Mais aujourd’hui, les récoltes sont maigres, la famine menace et les familles ne s’agrandissent plus. Il se passe forcément quelque chose. Pour conjurer ce qui semble être le mauvais sort, l’Ordonnateur n’a qu’une idée : appliquer les préceptes du Livre Saint, recueil des paroles de "l’Immobile", la figure divine locale. Mais au milieu de la cérémonie, le fils du Porteur d’eau, le dernier enfant du clan, découvre par hasard une partie cachée du recueil. Une méprise à l’origine de tous les maux ?
L’homme bascule si facilement de statut; de la bête au surhomme il n’y a parfois qu’un pas. J’ai cherché à questionner les limites de cette barbarie humaine. J’ai voulu interroger avec émotion, rire et joie. Et c’est sous cet angle que j’ai voulu donner vie aux personnages, attachants, drôles mais d’une violence sans limite. Ils incarnent chacun des rouages de cette étrange chose qu’est l’intelligence collective. Toutes les tendances y sont plus ou moins représentées. Le groupe forme une sorte de micro société dont les membres peuvent aussi bien rire (et faire rire) que lapider, torturer ou tuer par conviction…
J’ai voulu mettre en scène des hommes confrontés ensemble à l'éternelle question du déterminisme. Prier ou combattre ? Prendre ou demander ? Le cheminement est chaotique. Les voies, transgressives, amorales. Et ce qui nait semble parfois étrangement familier.
L’homme bascule si facilement de statut; de la bête au surhomme il n’y a parfois qu’un pas. J’ai cherché à questionner les limites de cette barbarie humaine. J’ai voulu interroger avec émotion, rire et joie. Et c’est sous cet angle que j’ai voulu donner vie aux personnages, attachants, drôles mais d’une violence sans limite. Ils incarnent chacun des rouages de cette étrange chose qu’est l’intelligence collective. Toutes les tendances y sont plus ou moins représentées. Le groupe forme une sorte de micro société dont les membres peuvent aussi bien rire (et faire rire) que lapider, torturer ou tuer par conviction…
J’ai voulu mettre en scène des hommes confrontés ensemble à l'éternelle question du déterminisme. Prier ou combattre ? Prendre ou demander ? Le cheminement est chaotique. Les voies, transgressives, amorales. Et ce qui nait semble parfois étrangement familier.